de Douglas Adams.
1979. Format poche 216 pages.
Avis : Avec son humour décapant, Adams nous entrainent à travers l'univers et les complexes problèmes spatio-temporelle. C'est comme si on faisait un remix de tous les classics de la SF (il y en tellement que le bouquin est très gros (5 tomes)) et on y ajoutait un humour terrible et irréstible omniprésent à toutes les pages (voir l'extrait).
Votre Guide du routard galactique en poche, vous voilà prêt à affronter les gouffres de l'espace (et du temps).
Citons:
Ce roman fait suite au Guide du routard galactique et précède La Vie, l'univers et le reste.
La magie des paradoxes temporels permet toutefois de les lire dans n'importe quel ordre.
Mais que fait donc Arthur Accroc avec un sac en peau de lapin et un os dans le nez au beau milieu d'une finale de cricket ?
Et que fait le malheureux Marvin, le triste androïde paranoïde, à se rouiller les transistors dans les marais de Coinslab-Huhl ?
PAS DE PANIQUE !
Toutes les réponses dans cet ouvrage fondamental, qui vous enseignera aussi, entre autres :
* l'art de voler (il suffit de rater le sol en tombant);
* la bistromathique (étude de la relativité des chiffres portés sur les notes de restaurant);
* ... et mille autres subtilités qui raviront les esprits curieux.
Voici le troisième des cinq volumes composant la "trilogie" du Routard galactique. Un illogisme dans le droit fil du paradoxe temporel grâce auquel on peut les lire dans n'importe quel ordre.
A LA DEMANDE GENERALE
Voici le volume 4 de la trilogie du "Routard galactique", une trilogie unique en son genre puisque'elle comporte 5 volumes à ce jour !
De retour de leurs pérégrinations galactiques, Arthur et Ford se retrouvent sur la Terre qui, paradoxe des zones plurielles, n'a cessé d'exister malgré sa destruction antérieure par les Vogons. Arthur va en profiter pour découvrir :
OYEZ, OYEZ, voici le volume 5 de la plus en plus mal nommé "trilogie du Routard galactique" !
Il fallait bien que le lecteur ait enfin toutes les réponses (ou presque) aux questions soulevés par les épisodes précédents, à savoir : Pourquoi la Terre a-t-elle été détruite ? Pourquoi le Guide se déglingue ?
Qu'est-ce que les Groboulons trafiquent sur Rupert, la dixième planète découverte aux confins du système solaire ? Pourquoi Arthur Accroc a-t-il une fille d'une jeune femme avec laquelle il n'a jamais... euh... eh bien, rien fait pour ça . Pourquoi tous ces trucs (planètes, astronefs, animaux, oiseaux mécaniques) qui n'arrêtent pas d'apparaître et de disparaître sans crier gare ? Et le King a-t-il été oui ou non enlevé par des extraterrestres ?
Mais je pense que des extraits parlent mieux qu'un discours :
L'Univers : Quelques informations pour vous y faciliter la vie.
Le guide du routard galactique offre cette définition du mot "infini" :
Infini : plus grand que ce qu'on peut trouver de plus grand, et encore. Bien plus grand, même. Pour tout dire : vraiment incroyablement immense, d'une taille ahurissante, en fait "putain de fois" mahousee. L'infinité est tout bonnement si énorme qu'en comparaison, l'énormité paraît franchement riquiqui. Gigantesque multiplié par colossal multiplié par vertigineusement vaste : tel est le genre de concept que nous essayons d'évoquer ici.
2. Importations : néant.
(Il est impossible d'importer des objets dans un territoire infini, faute d'une zone extérieure d'où faire provenir les susdites importations.)
(Voir importations.)
4. Population : néant.
(On sait qu'il existe un nombre infini de mondes, tout simplement parce qu'il existe une quantité d'espace infinie pour les loger. Tous, toutefois, ne sont pas habités. Par conséquent, il doit exister un nombrev fini de mondes habités. Un nombre fini divisé par l'infini divisé par l'infini est si près de zéro que ça que vous seriez suceptible de croiser de temps à autre saurait être que le fruit d'une imagination dérangée.)
En fait, trois monnaies librement convertibles ont régulièrement cours dans la Galaxie mais aucune vraiment ne compte : le dollar altaïrien s'est récemment effrondré, le bouton de Q-Lôth de Pô ne s'échange que contre d'autres boutons de Q-Lôth de Pô, quant au pou-léphrite, il pose de son côté des problèmes bien spécifiques : certes, son court actuel de neuf suhl-plats est une pièce triangulaire en caoutchouc de onze mille kilomètres d'arête, personne encore n'a pu en amasser suffisamment pour posséder un seul pou-léphrite. Les suhls-plats ne sont pas négociables, les Galactibanques refusant de manipuler des petites coupures. de l'ensemeble de ces prémisses, on peut déduire aisément que les Galactibanques sont également le produit d'une imagination dérangée.
(L'art a pour fonction d'être le miroir où se reflète la nature et aucun miroir n'est de taille suffisante, voir paragraphe 1.)
Bon, pour de vrai, il y pas mal de sexe - essentiellement à cause de l'absence totale d'argent, de commerce, de banque, d'art et d'autres activités susceptibles de tenir occupés tous ces inextants habitants de l'univers. Inutile toutefois de s'embarquer dans une longue discution sur ce sujet, tant il peut être effroyablement compliqué. Pour de plus amples informations, on se reportera de préférence aux chapitres sept, neuf, dix, onze, quatorze, seize,dix-sept, dix-neuf...
Comme je trouve que l'extrait suivant représente bien l'esprit du livre, j'ai décidé de le rajouter bien que cette page devienne lourde.
Numéro Deux fendit la foule et vint présenter les armes devant la baignoire.
"Mais nous avons découvert un continent !
-Quand ça ?
- Il s'étend de l'autre côté de la mer..." précisa Numéro Deux en plissant les yeux d'un air entendu. "A l'est !
- Ah !"
Numéro Deux se tourna vers la foule. Il brandit son arme au-dessus de sa tête. Ca va déménager, se dit l'assistance.
" Et nous y avons déclaré la guerre ! "
Un tonnerre de vivats délirants jaillit des quatre coins de la clairière - il faut le dire, de manière tout à fait inattendue.
"Attendez une minute ! s'écria Ford Escort. Attendez une minute ! "
Il bondit debout pour réclamer le silence. Il l'obtint au bout d'un moment - -du moins le meilleur silence qu'on pût espérer obtenir compte rendu des circonstances. Les circonstances étant que le souffleur de cornemuse s'était mis spontanément à composer un hymne national.
"Faut-il absolument qu'on ait de la cornemuse ? demanda Ford.
- Oh oui ! dit le capitaine. On lui a donné une bourse."
Ford envisagea l'idée d'entamer une discussion là-dessus mais jugea que la folie risquait de l'attendre au tournant. Il préféra plutôt balancer unepierre au joueur de biniou avant de se retourner vers Numéro Deux .
"La guerre ? dit-il.
- Oui ! " Numéro Deux considérait Ford d'un oeil méprisant.
"Sur l'autre continent ?
- Oui ! La guerre totale ! La guerre pour en finir avec toutes les guerres !
- Mais il n'est même pas encore habité ! "
Ah, voilà qui devient intéressant, songea la foule. Excellente remarque.
Le regard de Numéro Deux demeura impassible. A ce titre, ses yeux évoquaient tout à fait quelque de moustiques en point fixe à cinq centimètres de votre nez et refusant obstinément de se laisser déloger par les moulinets de bras, journaux roulés en cornet ou autres tapettes.
"Je le sais ! Mais il sera bien jour ! C'est pourquoi d'ailleurs nous lui avons laissé un ultimatum ouvert.
- Quoi ?
-Après y avoir fait sauter d'abord quelques installations militaires."
Le capitaine se pencha hors de son bain. " Des installations, Numéro Deux ?"
Un court instant, le regard de ce dernier vacilla : "Oui, mon capitaine... Enfin, des installations militaires... potentielles. Bon quoi... des arbres."
Passé le moment de doute, son regard balaya de nouveau tel un jouet l'auditoire.
"Et, rugit-il, nous avons interrogé une gazelle ! "
Ce n'est pas parce que ce vaiseau était superbe. Il ne l'était pas. ...
A le voir, "hautement délabré", était la première expression qui venait à l'esprit et "puis-je descendre s'il vous plait" la seconde.
Clop. Clop.
Vrrrrrrrr.
"Ravie de vous servir.
- Ferme-la
- Merci."
Clop. Clop. Clop. Clop. Clop.
Vrrrrrrrr.
"Merci de faire le bonheur d'une simple porte.
- Va te faire repeindre les diodes.
- Merci encore. Et bonne journée."
Clop. Clop. Clop. Clop.
Vrrrrrrrr.
"C'est un plaisir de m'ouvrir pour vous...
- Dégage !
- et ma fierté de me refermer avec la satisfaction du travail bien fait.
- J'ai dit : dégage !
- Merci d'avoir écouté ce message "
Tu peux grâce à ces extraits voir l'esprit de ce bouquin et dit toi que tout le bouquin est pareil.
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