Annoncé comme le carton de l'été depuis bien longtemps, Batman & Robin semblait, au vue des bandes annonces, meilleur que son prédecesseur, Batman Forever. Le problème, c'est que depuis ce dernier, ce n'est plus Tim Burton mais Joel Schumacher qui s'occupe de la réalisation, et on voit la différence. Maintenant, il y a pleins de jolies couleurs partout pour faire penser à une BD, et les effets spéciaux ont remplacé le scénario. L'histoire est simple : Batman est le gentil (c'est pour ça que c'est un gros balèze) et il doit sauver Gotham des vilains Mr Freeze (qui n'est pas le glaçon friandise) et Poison Ivy. Comme ils sont méchants, ils perdent. La manière dont les personnages sont introduits dans l'histoire est aussi très simpliste. Il suffit de voir comment Alicia Silverstone devient la Batgirl (le nom fait déjà pitié) pour comprendre. En attendant un probable Batman 5 qui ne peut pas être pire, il vaut mieux revisionner les deux premiers épisodes. Batman & Robin est la preuve que même avec un gros budget, des acteurs connus et un univers original, on arrive encore a foirer le tout grâce à un scénario de merde. Sympa comme film comique ou comme parodie, mais comme Batman version 4, ça ne le fait pas trop. La critique ricains est même d'accord avec moi car elle lui a déserner quelques groseilles d'or...
